#chronique n°8 : pax deorum livre II

Coucou tout le monde, en ce 1er jour de l’année 2021, je viens vous parler du tome 2, de la saga pax deorum par Cédric Plouvier.

Vous voyez que vous avez aussi des problèmes. CE n’est pas grave, il y a toujours une issue dès lors qu’on sait où chercher et, bien sûr, pourvu que l’on se fixe des objectifs réalisables que l’on a le courage d’accomplir. Cédric Plouvier

Titre : Pax Deorum livre II : la voix des dieux

Auteur : Cédric Plouvier

Édition : libre2lire

Paru en novembre 2020

Pages : 452

Disponible en numérique et broché (je vous conseille en broché pour avoir accès plus facilement aux annexes)

Les hommes sont ainsi faits : face aux difficultés ils réagissent différemment et ils font pourtant face à des objectifs souvent proches, car le but est toujours le même bien que les acteurs soient différents. Cédric Plouvier

Résumé :

Dans Rome et à sa périphérie, des évènements étranges se multiplient et semblent impliquer les dieux. De plus en plus de Romains en sont témoins et ne savent pas comment interpréter ces phénomènes et réagir face à eux. Les autorités mènent leur enquête jusque dans les campagnes environnantes, alors que la criminalité augmente et que la plèbe gronde face au manque de considération politique du Sénat. Dans le Latium, les tensions croissantes avec les autres peuples et cités accentuent toujours plus la pression sur la Ville.
Dans cette situation, le siège de Véies, le dernier grand obstacle à la conquête du Latium, se transforme en véritable enjeu politique et religieux, au sein duquel l’aristocratie patricienne au pouvoir ne présente guère de front uni. Pour accélérer la résolution du conflit, des membres de plusieurs grandes maisons romaines décident alors de tenter un coup d’éclat en rencontrant le souverain de la cité ennemie pour lui proposer un arrangement, sans avoir consulté au préalable le Sénat. Ils se rendent ainsi en ambassade chez les Véiens sans mesurer le risque inconsidéré qu’ils ont pris : sont-ils tombés dans un piège sans le savoir ? Rome va-t-elle comprendre la nature du danger qui pèse sur elle ?

L’amitié réside dans la coopération, cela malgré la différence. Cédric Plouvier

Mon avis :

Je vais tenter de ne pas me répéter par rapport à la chronique du livre I que j’ai lu il y a quelques semaines maintenant.

Ce tome 2, est toujours autant immersif que le 1er. Nous sommes vraiment dans la continuité du livre I, sans transition. D’ailleurs j’aurais apprécié avoir un petit résumé d’Il était une fois… Rome, afin de me resituer les personnages principaux qui sont nombreux soyons honnêtes et des principales intrigues.

L’histoire et le contexte historique sont toujours très prenants, et intéressants ! On continue de découvrir la vie à Rome et ses alentours depuis différents points de vue. Les gens du peuple, les aristocrates, ouvriers, brigands ou politiques chacun y va son avis sur ce qu’il se passe dans cette cité. J’ai beaucoup apprécié dans cette suite que l’on voit davantage les femmes, qu’elles soient =plus mises en avant. Je ne sais pas jusqu’à quel niveau nous sommes dans le coté réalisme les concernant, leur rôle dans la société, le fait que certaines tirent un peu les ficelles, mais c’est vraiment très addictif. De voir les conflits entre elles, ce que certaines sont prêtes à faire pour avoir une place de choix dans la société, ou par jalousie. J’ai vraiment adoré chaque passage les concernant.

L’ambiance est plus sombre que dans le 1er, les conflits prennent une place importante dans ce roman. Que ce soit des conflits de territoires avec Véies par exemple, ou bien des conflits de pouvoir, intramuros, la colère gronde à Rome. Le peuple est au bord de la révolte. Mais ce qui d’après moi créé ce coté plus angoissant, sont les brigands et la place qu’ils prennent, et qui s’agrandit au fur et à mesure des pages. La pression qu’ils exercent sur les ouvriers, ce climat d’insécurité, cette impression qu’un massacre va avoir lieu dès qu’on leur refuse quelque chose.

La partie fantastique est également plus développée, le livre I était une mise en bouche. Nous commençons a rentrer dans le vif du sujet avec des évènements de plus en plus étranges, avec la présence des dieux de plus en plus importante. Et ça j’adore. Alors autant vous dire que le combo femmes, « sorcellerie », jalousie, volonté de voir l’autre mourir, fut un régal à lire me concernant !

Les descriptions sont toujours autant réalistes, la plume est magnifique, un langage soutenu, et qui colle vraiment au plus proche de l’époque dans le vocabulaire. Je n’avais pas fait attention dans le lecture du livre I, mais il y a une concordance grammaticale latine avec les noms des familles. De quoi replonger pour quelques moments dans mes cours de latin qui sont loin maintenant.

Suis je obligée de faire un résumé ? Je crois que vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé cette lecture, même si elle demande un peu de concentration pour se repérer en fonction des personnages et des différentes intrigues.

J’ai forgé ton épée et ton bouclier, je t’ai appris à t’en servir, mais c’est à toi qu’il revient de bien les utiliser. Cédric Plouvier

Encore merci à Cédric Plouvier pour toute sa confiance, et belle année à toutes et tous.

#chronique n°1 : Pax Deorum livre I

Bonjour à tous, dans cet article, je vous parle d’un roman sur fond historique, avec une pointe de fantastique et une grosse grosse intrigue politique.

Auteur : Cédric Plouvier (son site par ICI)

Edition : Libre 2 Lire

Paru en mars 2020

Nombre de pages : 470

Disponible en format broché ou ebook (je vous recommande néanmoins le format broché)

Résumé :

Début du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles. C’est ainsi que depuis plusieurs années Rome assiège la cité de Véies qu’elle ne parvient toujours pas à soumettre. A tout cela s’ajoutent d’étranges évènements qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes. Des phénomènes que personne ne parvient à interpréter et qui poussent les Romains à s’interroger sur leur destin. Est-ce un signe des dieux ? Ont-ils eut tort d’entreprendre leurs guerres ? De quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ?

Mon avis :

Ce roman s’inscrit dans une saga, dont il est le 1er tome, de 10 romans, en 2 cycles (5 romans par cycle, dont le 1er est a visée plus historique et la 2nde plus uchronique).
Ce tome 1, dans sa structure, son contexte m’a fait beaucoup penser à GOT. On y retrouve plusieurs familles romaines, des gens du peuple, des artisans, des paysans, des brigands, des enfants, aussi bien que des personnalités plus hautement placées.
Les conflits politiques ont une place assez importante dans ce roman, mais ils se mêlent et s’entremêlent dans des histoires de familles, et surtout, dans l’immersion de la vie à l’époque romaine !
Et cette immersion est une des choses que j’ai le plus aimée dans ce roman. Nous retrouver dans les villas romaines, les descriptions de celles-ci, ainsi que celles des vêtements, des rôles de chacun au sein des familles, j’ai adoré.
Pour ce qui est plus du contexte politique, il est important de se référer aux arbres généalogiques que l’auteur à fourni avec le lexique (très complet) de chaque famille, sinon on pourrait vite perdre le fil, le format ebook est donc possible mais pas pratique.
L’intrigue, ou plutôt les intrigues mettent du temps à se mettre en place mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une saga en 10 tomes et qu’il faut donc installer tout le contexte politique.
Certaines scènes, un peu violentes, donnent du peps à l’histoire. Et un côté fantastique s’immisce ce qui contraste avec le côté réaliste et historique du fond de l’histoire.

On ressent de la part de l’auteur une maîtrise totale de son sujet, une écriture complexe dans le choix des mots, mais avec un côté additctif.
Vraiment un très bon roman, qui mérite qu’on s’y arrête à condition d’aimer les romans historiques.

Encore merci à Cédric Plouvier pour sa confiance.